La rando commence par une descente. Le terrain, bien plus sec que ce que nous avions rencontré jusqu'à présent, fait que nous évoluons sur un terrain sablonneux et poussiéreux. Ça et là, nous traversons également plantations d'hortensias.


Au cours de notre descente, une odeur forte et reconnaissable monte jusque nos narine: le clou de girofle. Et pour cause, nos tribulations du jour nous mènent au coeur des plantations de girofliers.


Soudain, une salutation nous parvient. J'ai beau regarder, je ne vois personne. Le guide dit de regarder en l'air. Et c'est là que je les aperçoit: les cueilleurs de clous de girofle, perché dans leurs arbres auxquels ils sont monté grâce à une échelle confectionné avec un tube de bambou.


Sous les encouragements de Darta, je décide de tester la récolte des clous de girofle. Me voici donc à grimper le long du bambou (dont les prises sont plutôt espacées) jusqu'à atteindre les première branche fournies. Là je commence à récolter quelque grappes, et à les placer dans le panier de récolte prévu à cet effet, et accroché au bambou. Puis je redescends, et nous reprenons notre chemin.


Nous ne faisons que descendre depuis le début. Au cours de cette descente, nous nous arretons dans un attelier de sechage de clous de girofle. Nous y avons l'occasion de découvrir les différents palliers de séchage.


Continuent à descendre en altitude, on se dit que la seconde partie risque d'être bien olus physique. Nous évoluons maintenant sur une piste de béton, bordées d'habitation.


Au bout d'un moment, nous quittons cette piste pour une autre plus sauvage et arrivons de nouveau à un atelier de séchage de clous de girofle. Il se trouve que c'est la belle-mère de notre guide local qui vit ici. Nous en profitons pour déjeuner, et notre hôte à même obligeance de nous offrir une tasse de thé.